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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 23:07

ARC Abus n°998: 04 04 07 /©

Quitus : quand Maître LEBATTEUX apporte de l’eau au moulin de l’ARC

On sait que l’ARC défend depuis longtemps l’idée que voter le QUITUS au syndic est à la fois INUTILE mais surtout dangereux, ce qui explique que nous appelons les copropriétaires à ne surtout pas voter le Quitus au syndic.

Cette position a le don d’exaspérer les syndics pour deux raisons :

  • d’abord ceux qui savent qu’ils ont commis des erreurs - même involontairement - sont fort déçus de ne pas pouvoir bénéficier de ce dispositif d’exonération annuelle de leur responsabilité qui a une incidence financière au niveau de leur prime d’assurance responsabilité civile professionnelle ;
  • ensuite ceux qui n’obtiennent pas le quitus sont furieux d’avoir à s’expliquer avec leur assureur de responsabilité civile qui, eux-mêmes, n’apprécient pas la perspective d’avoir à prendre en charge de plus en plus de sinistres, dans la mesure où ceux-ci ne pourraient être couverts par l’effet exonératoire du quitus et augmentent par conséquent leurS primes…).

Pour contrer notre position de bon sens qui s’impose dans les copropriétés de plus en plus nombreuses, les syndics cherchent régulièrement un appui auprès des juristes ou des avocats.

C’est dans ce contexte que Maître LEBATTEUX vient de rédiger un nouvel article « pro-quitus » dans la revue interne de la CNAB, Confédération Nationale des Administrateurs de Biens (revue Administrer, Mars 2007).

Or très curieusement cet article (pourtant très « orienté », comme on le verra dans un prochain article) est, pour nous, particulièrement intéressant dans la mesure où, alors même que son auteur organise une « défense et illustration du QUITUS », il nous apporte en fait une série d’arguments supplémentaires pour refuser le quitus, en particulier en raison de la façon dont il est sollicité actuellement par les syndics.

Nous allons montrer comment les arguments présentés par Maître LEBATTEUX viennent finalement confirmer notre position. 

I-                   Maître LEBATTEUX contre le quitus « aveugle » 

Dans son article, Maître LEBATTEUX développe la thèse suivante :

a)     le quitus ne peut être demandé que si le syndic fait un compte-rendu exhaustif et écrit de son mandat ( ce qu’aucun syndic ne réalise, bien évidemment aujourd’hui) ; Maître LEBATTEUX va d’ailleurs jusqu’à donner un canevas très précis de ce compte-rendu dont nous donnons un aperçu un peu plus loin ;

b)     par ailleurs et en tout état de cause, le quitus ne pourra couvrir que les actes mentionnés dans ce compte-rendu.

Conclusion : pas de quitus sans rapport moral et « quitus » strictement limité aux actes mentionnés dans ce rapport…

II-                Pas de rapport écrit, pas de quitus 

Mieux encore : Maître LEBATTEUX va jusqu’à dire que, dans le cas où le syndic ne produirait pas de « rapport moral et financier » écrit, alors il devra renoncer à demander son quitus ; nous citons :

« Il ne s’agit pas d’obliger le syndic à joindre dans tous les cas ce rapport moral et financier à la convocation à l’assemblée générale. Simplement le syndic aura le choix : soit il demande le quitus de sa gestion et il joint alors son rapport à la convocation, soit il renonce à demander quitus ».

En fait, Maître LEBATTEUX dit très précisément ceci : aujourd’hui les copropriétaires ont bien raison de ne pas donner quitus à un syndic qui ne fournit pas un compte-rendu de mandat complet et écrit.

Or, comme aucun syndic ou presque ne fournit un tel compte-rendu, cela veut dire que nous avons raison de maintenir notre position. 

III-              Si votre syndic vous demande quitus… 

Oui, si votre syndic vous demande quitus, vous pouvez donc non seulement vous reporter aux arguments de l’ARC (en particulier « pourquoi donner quitus à un professionnel qui dispose obligatoirement d’une assurance de responsabilité civile professionnelle ? ») mais utiliser à juste titre les arguments de Maître LEBATTEUX : un syndic qui ne fait pas un rapport de gestion DÉTAILLÉ  non seulement ne peut obtenir son quitus mais ne peut PAS MEME LE DEMANDER.

Nous donnons, à cet effet, les principaux extraits, sur ce point, de l’article de Maître LEBATTEUX :

«  Reste une dernière question à évoquer : quelle forme doit prendre l’information due par le syndic aux copropriétaires ? Comment s’assurer de la parfaite transparence de cette information ».

«  Lorsqu’un dirigeant de société ou d’association, rend compte à son assemblée générale et demande son quitus, il joint son rapport moral à la convocation de l’assemblée ».

« Pour quelle raison le syndic n’en fait-il pas autant ? ».

« L’idée n’est pas nouvelle : elle fut défendue en son temps par Monsieur SORGNARD dans un article qui énumérait les grandes lignes d’un tel rapport :

  • le rappel des décisions prises lors de la précédente assemblée générale avec le point sur leur exécution ;
  • la comparaison explicative des différences entre le budget voté et les dépenses réalisées ;
  • le compte-rendu sur la situation financière et les actions entreprises pour le règlement des charges dues ;
  • l’exposé des problèmes apparus au cours de l’année quant à l’état de l’immeuble et de ses équipements ;
  • le compte rendu des procédures en cours (tant il est vrai qu’il n’existe pas de copropriété sans procès).

 « Il ne s’agit pas d’obliger le syndic à joindre dans tous les cas ce rapport moral et financier à la convocation à l’assemblée générale. Simplement le syndic aura le choix : soit il demande le quitus de sa gestion et il joint alors son rapport à la convocation, soit il renonce à demander quitus ». 

Conclusion

Merci, Maître LEBATTEUX. Grâce à votre apport, les copropriétaires comprendront encore mieux qu’on leur demande aujourd’hui de voter un quitus « la tête dans le sac » (aucun rapport écrit n’est jamais fourni aux copropriétés), ce qui est injustifié est particulièrement dangereux et qu’il convient donc de suivre la position de l’ARC : refuser le quitus par bon sens ET prudence.

 

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 22:48

Chaque copropriétaire peut aménager ou modifier librement son appartement, refaire les embellissements, installer une salle de bains ou déplacer une cloison ou encore faire un duplex suite à l’acquisition de l’appartement du dessus ou du dessous etc.

 

Cette liberté n’est pas absolue, vous devez respecter le règlement de copropriété, les nuisances que ces travaux pourront causer, (sonores, salissures dans les parties communes et parfois des dégradations au cours du transport de matériaux).

 

Il est bon de vous rappeler qu’une déclaration doit être faite selon les cas soit au SYNDIC avec Copie pour le conseil syndical, certains travaux doivent êtres soumis en assemblée générale ou  faire l’objet d’une autorisation administrative ou bien simplement d’informer ses voisins.

 

Pour vous donner un aperçu de ce qui est possible, voici une liste non exhaustive :

 

1.      modification du plancher, il est actuellement en parquet et vous voulez poser du carrelage. Vous allez devoir faire une chape en béton cellulaire (dit béton allégé)

 

Ces travaux sont soumis à autorisation de l’assemblée générale.

 

2.      Changement des fenêtres : vous êtes libres si vous respecter l’identique.

3.      Fermeture d’un balcon : Ces travaux sont soumis à autorisation de l’assemblée générale. et à une autorisation administrative.

 

4.      Pose ou changement des volets : Ces travaux sont soumis à autorisation de l’assemblée générale.

 

5.      changement de porte intérieure : vous êtes libres.

 

6.      réfection de l’installation électrique : vous êtes libres.

 

7.      pose ou démolition d’une cloison intérieure privative : vous êtes libres, mais vous devez impérativement avertir le Syndic et prendre l’avis d’un professionnel (Architecte) Attention Rue de Tolbiac il n’y a pas de cloison sèche, elles sont toutes porteuses.

 

8.      changement de mode de chauffage : vous êtes libres.

 

9.      revêtement de sol : vous êtes libres, mais vous devez prendre toutes les mesures pour ne pas créer de nuisances sonores en posant un parquet flottant sans au préalable poser une sous couche pour l’isolation aux bruits d’impact.

 

10.  Percement d’un mur porteur: Ces travaux sont soumis à autorisation de l’assemblée générale.

11.  Percement d’un plafond : Ces travaux sont soumis à autorisation de l’assemblée générale. et à une autorisation administrative.

 

Il est important de vous préciser, que lorsque vous confiez des travaux à une entreprise, il vous appartient de demander une copie de l’attestation d’assurances professionnelles et décennales selon la nature de vos travaux, à défaut vous êtes seul responsable devant la copropriété. C’est une obligation légale pour les entrepreneurs, qui exercent une activité artisanale ou commerciale.

 

Pour tout renseignement :     appelez votre SYNDIC 
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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 22:07

M WILLAERT a quitté URBANIA de manière forcée et précipitée, je retranscris textuellement ce message, qui vient de tomber sur les téléscripteurs, ce soir 18h40.

Sans autre commentaire.

 

 

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 22:59
Selon mes informations, ce portail est endommagé depuis 2 mois environ.  La STE MISTRAL a présenté un devis d'environ 1600 € et depuis le syndic et le conseil syndical n'ont pas bougé. Alors, que ce passe t-il?
Le coût est pariculièrement élevé mais nous serions en droit d'avoir des explications! Que fait Mme GOUACHE et son CS.
Maintenant, il serait bon de savoir qui a cassé ce portail? et de quelle manière ces dégradations ont été faites?
Beau site est assuré en Bris de Machines pour ses portails. L'assureur GAN a t-il été contacté?
La boîte aux commentaires est ouverte!
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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 22:09

Réponse au rapport de M WILLAERT Syndic URBANIA publié en janvier 2008.

 

Vous l’avez remarqué depuis janvier le conseil syndical présidé par Madame GOUACHE est devenu muet. Qu’elles sont  les véritables raisons ? Ils ont beaucoup de choses à dire et ils ne savent pas comment les dires ! Ou bien ils ne savent plus ou ils en sont ! Alors ils préfèrent se taire !

 

Les difficultés de transmission de dossier entre syndic.

 

M WILLAERT nous a  transmis un rapport en janvier après avoir pris ses fonctions le 22 mai 2007. Il était temps ! Il est bon de rappeler, qu’il n’était pas destiné à l’ensemble des copropriétaires puisque les bailleurs ont été exclus.

M WILLAERT n’est pas un adepte de légalité des chances.

M WILLAERT expose les problèmes de transmission de dossier de la part de son confrère TRANSIM 93. Il s’étonne comme un débutant. Il nous invite à la compassion. M WILLAERT, ce problème est récurrent, les copropriétaires sont soumis très souvent à des frais supplémentaires par exemple, quand vous saisissez Maître PEIGNE sans demander l’avis du Conseil Syndical. Enfin je fais ce constat puisque celui-ci ne donne aucune information sur ce point. Je rappelle, que les syndics démissionnaires ou évincés par l’AG facturent aussi des frais de transmission de dossiers.

M WILLAERT nous parle de mandater un vérificateur comptable extérieur certainement pour expertiser la comptabilité précédente. Mais enfin, il est indispensable de nous donner des informations précises avant de se lancer dans des dépenses pharaoniques et dont nous ne connaissons pas  l’issue. Je rappelle, que le conseil syndical devait faire une étude préalable.

 

Le cochon de payeur est toujours le même, le copropriétaire d’en bas.

 

La comptabilité. Les salaires et charges, eau, EDF, GDF, MISTRAL etc.

 

La aussi, M WILLAERT manifeste son étonnement face aux difficultés laissées par TRANSIM 93, mais il lui appartenait de nous demander les éléments afin qu’il puisse vraiment faire un état des lieux comptables. Après tout, il prend la suite de l’un de ses confrères adhérent à la FNAIM. A propos des salaires impayés, ce point a été évoqué par mes soins puisque M SERRANO m’a appelé à ce sujet. Voilà M WILLAERT, il faut être clair. Je prends bonne note des interventions de M WILLAERT auprès des organismes tels que l’URSSAF ASSEDIC GARP CRIP etc. je prends également note de la situation des fournisseurs EDF, GDF, MISTRAL, EAU.

 

L’application des tantièmes, il est important de préciser que le copropriétaire en question a été plus prompt que vos services. Merci Monsieur G.

35 copropriétaires n’ont pas acquitté leurs charges soit un montant de 65000 €. Cette somme me parait énorme par rapport au nombre de copropriétaires. Si, certains se reconnaissent, ils seraient bien inspirés d’adresser leur chèque sans délai.

 

Le poste assurance et ses dégâts des eaux ne sont pas négligeables. Je connais bien ce type de sinistre puisque je suis intervenu personnellement à l’époque de TRANSIM 93. Sauf erreur les terrasses des bâtiments A et B doivent être remises à neuf. Une étude a déjà été faite par mes soins et M LECLERC. Alors, le conseil syndical pourrait nous donner des informations. Selon M WILLAERT, le CS est la courroie de distribution entre les résidents et le syndic. Je suis tout à fait d’accord, mais visiblement cette courroie « de transmission » est cassée. Le relationnel, parlons en ; M WILLAERT le réclame et il est incapable de répondre aux appels téléphoniques ou aux courriers. J’ai bien noté qu’il se tenait des réunions régulières (tous les 15 jours) de 14 h à 16 h, mais que se passe t-il au cours de ces réunions. Certainement, pas grand-chose, tout cela me laisse penser à cette terrible maladie, que j’appelle la réunionite aigue. M WILLAERT parle de la facturation de ses visites et bien, c’est pourquoi, j’ai demandé à vérifier les comptes et la gestion en générale pour éviter toutes dérives. M WILLAERT et le CS ont refusé ou plus exactement ils ont classé ma demande sous une chape de plomb.

 

J’ai posé une question au CS à propos d’un audit sur les ascenseurs commandé par M WILLAERT et Mme GOUACHE, à ce jour je n’ai jamais eu de réponse  écrite.

 

Le dossier SOVATRA, M WILLAERT veut faire taire la rumeur. Mais enfin quelle rumeur ? Ce dossier a été pris en mains par mes soins et réglé. Oui, j’ai pris contact avec un responsable SOVATRA et puis leur Avocat, j’ai récupéré le chèque, je l’ai porté au siége de SOVATRA à MANDRES LES ROSES. Et puis quoi M WILLAERT ! Cela s’appelle de l’efficacité et non de la rumeur. Je reste persuadé d’avoir évité une nouvelle procédure pour SDC BEAU SITE.

 

A propos de procédure, nous avions saisi le tribunal de grande instance pour contraindre TRANSIM 93 à nous convoquer en AG. Sur vos conseils nous avions confié ce dossier à Maître PEIGNE. Le tribunal a condamné TRANSIM 93 à 1000 €. Cette somme a-t-elle été récupérée ? Je suivais ce dossier et depuis vous avez demandé à Maître PEIGNE de ne plus correspond avec moi. Je peux deviner la raison, celle de réduire les gens au silence. Alors ou est passée cette somme ?

 

CGV, selon vos propos il serait inutile et voire dangereux de lancer une procédure à leur encontre. J’appelle cela de la lâcheté ou de la frilosité. Il appartient au CS d’étudier les dossiers, ils sont sous toutes réserves dans la salle de réunion. J’ai passé 4 heures le soir après mes journées de travail à essayer de dénouer ce dossier. Où sont les responsables ? TRANSIM 93 ou CGV ou l’ancien CS etc.

Je sais la copropriété n’est pas un long fleuve tranquille, mais lorsque nous sommes gérer par des gens opaques, il est certain que nous ne sommes pas près de voire le bout du tunnel.

 

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 21:42

ARC Abus n°1195: 21 11 07/© Madame BOUTIN, Les syndics et les copropriétaires ou : le monde à l’envers

 

Le Président de la CNAB (Monsieur IVARS) s’est plaint - lors du récent congrès de la chambre professionnelle qu’il préside (le 9 novembre 2007) - du dossier consacré aux abus des syndics par le mensuel de l’Institut National de la Consommation (« 60 Millions de consommateurs ») et de son fort retentissement médiatique ( voir abus numéro 1171).

Madame BOUTIN, Ministre du Logement, présente à la clôture de ce congrès, a alors fort aimablement répondu à Monsieur IVARS et l’a, pour ainsi dire, consolé, en ces termes : « Je comprends. Vous avez été blessés (vous les syndics) par une campagne injuste et facile. Or, je n’aime pas l’injustice ».

Inutile de dire que nous sommes, de notre côté, très étonnés (il s’agit là d’une litote) par cette solidarité ministérielle avec les syndics.

Drôle de propos, en effet, dans la bouche d’un ministre en exercice concernant un dossier très sérieux établi par un organisme para-public au service des consommateurs et bien connu pour son objectivité et sa compétence, l’Institut National de la Consommation...

Nous aimerions bien savoir - au nom des sept millions de copropriétaires concernés - en quoi il y a eu « campagne », en quoi il y a eu « injustice », en quoi il y a eu « facilité ».

Ø      Madame BOUTIN a-t-elle déjà eu à payer 500 € à un syndic pour remplir un état daté établi en une heure ?

Ø      Madame BOUTIN a-t-elle eu à payer une quote-part de 6 000 € de travaux à un syndic parce que celui-ci avait fait passer en assemblée générale des devis de mise en conformité des ascenseurs s’élevant au DOUBLE de ce qui aurait dû être ?

Ø      Madame BOUTIN se bat-elle depuis dix ans pour faire reconnaître (ce que la DGCCRF - Direction Générale de la Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes - et le Conseil National de la Consommation ont fini par admettre) que les abus en matière d’honoraires de syndic avaient dépassé la côte d’alerte (abus qui viennent doubler voire tripler les honoraires de base) ?

Ø      Madame BOUTIN trouve-t-elle « facile » de rappeler aux syndics que la loi doit être respectée par tous et d’abord par eux, et qu’il est illégal - un exemple parmi mille - de faire travailler ses filiales sans autorisation des assemblées générales et au prix fort ?

Ø      Madame BOUTIN a-t-elle déjà assisté à des assemblées générales tenues par les plus grands syndics de France et dès lors constaté les mille et un abus permanents qu’on peut y relever facilement sans avoir fait une licence de droit ?

Ø      Madame BOUTIN a-t-elle parcouru le site Internet de l’ARC où, chaque semaine depuis quatre ans, des syndics adhérents - grands ou petits - à la CNAB sont confrontés à leurs erreurs, illégalités et comportements préjudiciables aux copropriétaires ?

Visiblement pas. Et nous pourrions continuer ainsi très longtemps.

Alors nous demandons : « Où est l’injustice ? ».  Est-elle dans l’action des associations de copropriétaires enfin relayée avec efficacité par « 60 Millions de Consommateurs » ? Ou bien dans le fait de refuser aux copropriétaires le droit élémentaire de se mobiliser et de se défendre ?

Oui, c’est le monde à l’envers. Les victimes sont stigmatisées parce qu’elles réussissent enfin à se faire entendre.

Les responsables, pris dans la main dans le pot de confiture, non seulement sont plaints par un ministre en exercice, mais sont soutenus dans leurs actions visant à rétablir leur « image », Madame BOUTIN étant allée, en effet, jusqu’à annoncer au cours du congrès de la CNAB qu’elle aiderait la CNAB dans sa campagne de « réhabilitation » de l’image ternie des syndics.

On vous le redit : le monde à l’envers.

C’est pourquoi nous avons décidé :

-          d’adresser une lettre à Madame BOUTIN ;

-          de lui demander audience pour lui faire connaître la situation réelle et vécue par les copropriétaires.

Serons-nous entendus ? Voici notre courrier :

Ministère du Logement
Madame Christine BOUTIN
246, boulevard Saint Germain                           
75007 PARIS.

Paris, le 15 Novembre 2007

 






Madame la Ministre,

Le 9 novembre dernier, au cours du congrès de la CNAB, vous avez répondu à son président - Serge IVARS - qui se plaignait des « attaques » - selon lui - dont la profession faisait actuellement l’objet : « Vous (les syndics) avez été blessés par une campagne injuste et facile ».

Nous sommes très surpris que vous puissiez considérer que le travail très approfondi et « consumériste » réalisé par l’équipe de l’INC (Institut National de la Consommation) et de « 60 Millions de Consommateurs » puisse être assimilé à une « campagne injuste et facile ».

Comme vous le savez, Madame la Ministre, il ne sert à rien de casser le thermomètre pour arrêter la fièvre…

Nous pouvons vous assurer :

a)     qu’il ne s’agit pas d’une « campagne », mais bien d’un problème de fond ;
b)     que les mises en cause qui ont été faites des syndics ne sont pas « injustes », mais particulièrement fondées, malheureusement (et encore, ne s’agit-il que d’un aperçu);
c)     qu’elles sont encore moins « faciles » puisqu’il aura fallu à l’ancien Gouvernement dix ans pour ressolliciter le Conseil National de la Consommation à ce sujet.

C’est pourquoi étant donné la complexité de ces sujets et l’ampleur des problèmes en jeu, nous souhaiterions - au-delà des polémiques - pouvoir vous informer de la situation réelle de la Copropriété dans notre pays, des difficultés de plus en plus grandes auxquelles se heurtent les copropriétaires et des causes profondes expliquant la dégradation alarmantes des relations entre syndics professionnels et copropriétaires.

Vous avez d’autre part, annoncé que vous alliez aider la CNAB dans son opération de redressement de l’image des syndics, ce qui nous semble également très surprenant.

Là encore, nous souhaiterions pouvoir vous exposer le point de vue de l’ARC principale association de conseils syndicaux en France et vous expliquer les raisons fondées qui expliquent non seulement que l’image de cette profession soit à ce point ternie mais que le nombre de ses pratiques commence à poser de sérieux problèmes en terme, notamment, de pouvoir d’achat.

Nous sommes cependant prêts à rechercher, avec vous et avec les syndicats professionnels les mesures à mettre en œuvre pour réconcilier durablement les copropriétaires et les syndics (au-delà de campagnes « publicitaires » bien inutiles qui ne feraient qu’agir sur les symptômes et non sur les causes) et surtout faire en sorte que tous les professionnels soient réellement au service de la qualité de gestion des copropriétés et de la maîtrise des charges.

Dans l’espoir que vous pourrez nous accorder l’audience sollicitée, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

Fernand CHAMPAVIER Le Président.

 Copie :           Monsieur FILLION, Premier Ministre Monsieur Luc CHATEL, secrétaire d’Etat.

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 12:50
mon opinion
Selon A.B.
bonjour, je viens de trouver dans ma boite aux lettres, un papier m'annonçant l'ouverture de ce blog, ceci est formidable, mais cela vas t il réellement faire avancer les choses ?
J'espère que contrairement à l'autre blog sur la résidence beau site, les commentaires seront publiés et les avis pris en compte
Je suis habitant de la résidence depuis 1 an et je suis vraiment déçu par la copropriété, pour plusieurs raisons
le non respect du voisinage avec des locataire ou propriétaires qui perce et font des travaux à longueur de temps, certes dans les horaires autorisés mais ça devient insupportable
Vous parlez d'économie je suis d'accord , surtout que en ce qui concerne le chauffage on pourrait déjà en faire une, car il fait vraiment trop chaud et ce n'est pas bon pour la santé, hier soir il faisait 25 degrés dans ma cuisine et 27 degrés dans la chambre !!
Mais le problème est que tous le monde se plaint mais dès qu'il s'agit de faire bouger les choses plus personne ne veut rien faire, je suis allé 1 fois à l'assemblée générale et quand j'ai vu que de toute façon le copropriétaires ne voulaient pas bouger , je me suis dit que c'était peine perdue
Je suis aussi déçue par le manque de courtoisie de certains qui lorsque vous leur adressez un bonjour, ne daigne même pas répondre.
Sans parler des caves qui ont été visités dans mon bâtiment et mon scooter qui a été volé dans le parking ; personnellement je vais encore rester quelques temps ici mais dès que j'en aurais la possibilité je déménagerais et revendrais mon bien

Cordialement
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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 20:01

LETTRE D’UN COPROPRIETAIRE MECONTENT

 

Il est a priori loisible de constater que le comportement de Monsieur BIHOUEE se rapproche plus du personnage d’HARPAGON de MOLIERE que de celui de Monsieur MICKAWBER, banquier surendetté par une mauvaise gestion de son budget, compagnon malheureux de David COPPERFIELD dont les malheurs ont fait les joies de la plume de Charles DICKENS.

 

Là où la perplexité s’installe, voire laisse place à une franche stupeur, c’est quand des Monsieur MICKAWBER deviennent des HARPAGON. Certes, les extrêmes se sont toujours attirés et l’on a vu notamment, sociologiquement, d’anciens militants communistes s’orienter par désabusement vers l’extrême droite, mais quand même! Certaines transformations en l’occurrence ne manquent pas de mystère, au point que l’on pourrait presque parler de plongée dans la science fiction.

 

Dans la lettre réponse à Monsieur BIHOUEE, publiée sur le site de BEAU SITE, le 31 janvier seulement (après plusieurs jours d’affichage dans les halls malgré lesdites prières de Monsieur BIHOUEE de bien vouloir que cette lettre lui parvint par courrier électronique), le conseil syndical soulignait les dépenses nécessaires à accomplir en stigmatisant le souci d’économie poussée à l’extrême de Monsieur BIHOUEE. Ayant eu l’occasion de bien connaître Monsieur BIHOUEE, je n’étais point trop étonné.

 

Cependant, quelques évènements ont conduit à me plonger dans les affres de la stupéfaction.

Je voudrais vraiment que l’on m’explique, que le conseil syndical m’explique, ou n’importe quel propriétaire d’ailleurs, ne prétendant pas à l’omniscience, que signifie cette proposition de faire une assemblée générale ordinaire dans la journée pour éviter d’avoir à facturer des heures supplémentaires liées à la présence en soirée du syndic URBANIA VAL DE MARNE, BOMART LONGUET ?.

 

Ce souci d’économie est louable, mais en l’occurrence, c’est presque «l’hôpital qui se moque de la charité».

Qu’on en juge :

1-un contentieux lourd avec TRANSIM 93, qui nécessitera au moins deux ans de procédure (c’est en moyenne la durée de ce type de contentieux afférent au conflit de copropriété entre un syndic et un syndicat des copropriétaires) pour récupérer des fonds que TRANSIM 93 n’estime pas nous devoir pour des travaux effectués sans notre aval en puisant sur le fonds de roulement, tel qu’il résulte des aveux publics de Monsieur POUILLAUDE au cours de l’assemblée de janvier 2007.

2-des plaintes multiples quant à la gestion d’URBANIA BOMART LONGUET, notamment les très longs silences, malgré plusieurs courriers recommandés émanant de certains copropriétaires avec sollicitations lourdes et réitérées au téléphone, voire menace d’actions en justice pour finalement obtenir des réponses satisfaisantes.

3-des questions qui demeurent sans réponses pour la gestion de la copropriété BEAU SITE, telle notamment les frais supplémentaires défrayés à Monsieur SERRANO pour éviter de faire appel à une entreprise de nettoyage. J’attire par ailleurs l’attention qu’il y a une obligation légale de prendre pour un salarié ses vacances, celles-ci peuvent être reportées d’une année sur l’autre dans certaines conditions. Cependant, il convient de garder à l’esprit que si le syndic exerce le pouvoir disciplinaire sur le gardien qui est placé sous sa subordination, l’employeur de monsieur SERRANO et de madame GOMEZ est représenté par la personne morale syndicat des copropriétaires de BEAU SITE, c’est-à-dire nous tous ensemble. Si un conflit survient entre monsieur SERRANO et la copropriété susceptible de nous conduire aux juridictions prud’homales, ce sera sur les charges communes de la copropriété BEAU SITE que se défraieront les indemnités susceptibles d’être versées, et non point sur les frais de fonctionnement d’URBANIA VAL DE MARNE. Cette gestion par URBANIA risque d’avoir des incidences directes sur les charges de chaque copropriétaire, conférant à chacun un intérêt pour agir en justice et la qualité attachée pour la défense de ses droits liés à l’augmentation des charges pouvant en résulter.

 

Pour les autres questions nombreuses, on peut se référer au courrier de Monsieur BIHOUEE distribué le 9 janvier dans les boites aux lettres de la copropriété BEAU SITE qui en énumère à loisirs.

 

Je me permets de poser humblement la question: «est-il approprié, dans la situation transitoire qui est la nôtre, qui doit être celle d’un rétablissement visant à aboutir à une saine gestion d’organiser une assemblée en pleine après-midi au nom d’un «louable» souci d’économie.

 

Démosthène ne disait-il pas: «ne regarde pas combien ce que cela te coûtera, regarde combien cela te coûtera de ne pas l’avoir fait».

 

Quand le conseil syndical de BEAU SITE, sous la plume de Madame GOUACHE, dans la réponse à Monsieur BIHOUEE, rappelle justement la nécessité de dépenses onéreuses, d’efforts à faire pour redresser une situation compromise, je ne peux qu’être d’accord.

 

Mais lorsque l’organisation d’une assemblée générale relève des honoraires de gestion courante car c’est une tâche obligatoire à accomplir au regard de la loi du 10 juillet 1965 qui impose une assemblée générale annuelle, et donc, qui doit être intégré aux honoraires du syndic, et ce sans dépassement d’honoraires, alors là, stop! La mauvaise foi a des limites que la décence commande de ne pas franchir.

 

N’est-il pas l’intérêt de tous, au regard du passé et du passif, que le maximum de copropriétaires soit présents, ce qui exclue d’emblée et discrédite la proposition de faire une assemblée générale l’après-midi? POUR MOI LA REPONSE EST OUI.

 

                                                                       BRY SUR MARNE, le jeudi 27 mars 2008.

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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 21:27

Le 29 mars prochain, la FNAIM organise les 10èmes entretiens franciliens de la copropriété. Au grand auditorium du palais Brongniart place de la Bourse 75002 PARIS métro : Bourse.

De 14 H à 18 H.

 

Tous les acteurs de la copropriété peuvent y participer et en particulier les copropriétaires.

 

Les bonnes questions seront posées :

 

1.       la copropriété, où va-t-on ?

2.       la copropriété au quotidien.

3.       les rapports du conseil syndical avec le syndic

 

Je me garderai bien de faire l’apologiste  de la FNAIM ou au contraire d’être son détracteur, cependant, je pense que cette institution fait de gros efforts pour redorer son blason.

 

Il est temps de ranimer les consciences de toutes parties qui entourent la copropriété en passant par les copropriétaires, ils sont en première ligne, puis les gestionnaires : les syndics ; et puis ensuite   les associations : l’ARC, la CLCV etc. le législateur pour adapter les lois à l’évolution de ce mode de logement et sans oublier les tribunaux qui devront faire preuve de célérité dans l’exploitation et l’application des procédures.

 

La situation des copropriétés en région parisienne est grave, certaines sont endettées, dégradées, abandonnées par les copropriétaires. Les maires ferment les yeux sur certaines qualifiées d’insalubres. 13000 copropriétaires ont bénéficiés d’aide de la région et 80000 autres sont demandeurs. C’est complètement anormale, nos impôts ne doivent en aucun subvenir à nos défaillances dues à nos propres manquements.

 

Devenir copropriétaire, c’est avant tout devenir responsable, si non il fallait rester locataire.

 

Tout cela pour vous dire : que çà peut nous arriver à BEAU SITE.

 

« Faire confiance, c’est se crever les yeux »

 

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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 21:52
LETTRE D’UN COPROPRIETAIRE VRAIMENT MECONTENT
 
«Ne nous fâchons pas», comme disait le titre d’un film avec Lino VENTURA. Ce genre de maxime, indispensable pour des relations de bons voisinages a sévèrement du plomb dans l’aile avec les réponses de URBANIA que j’ai découvert, comme nous tous, dans ma boite aux lettres ce samedi matin, en allant chercher ma baguette.
 
Je trouve, sans avoir l’indulgence d’un inquisiteur en pleine période de la chasse au sorcière, qu’il y a matière à dire, au moins juridiquement.
 
Je me contenterais de développer trois points.
 
I- LE ROLE DU CONSEIL SYNDICAL
 
En premier lieu, s’agissant de la partie les copropriétaires, notamment du rôle du conseil syndical, présenté comme suit:
 
«Le conseil syndical est la "courroie de distribution entre vous et le syndic". En cas de demande spéciale, n'hésitez pas à leur en parler».
 
C'est de fait, enfoncer une porte ouverte. Le conseil syndical est souvent l'organe le plus connu par les copropriétaires qui en font souvent leur cahier de doléance. Il va de soi que les copropriétaires n'hésiteront pas à leur en parler en cas de demande spéciale. Monsieur WILLAERT fait des lapalissades comme Monsieur JOURDAIN fait de la prose, sans le savoir.
 
En second lieu, "le conseil syndical est la "courroie de distribution entre vous et le syndic".
S'agissant de cette affirmation, je formulerais les remarques suivantes.
 
Je me permets de vous fournir les précisions suivantes, à partir de l'extrait sur le rôle du conseil syndical, tiré de l'article "un conseil syndical fonctionnant dans l'illégalité totale", extrait du site internet de monsieur BIHOUEE, vers lequel je vous transfère un lien:
 
 
Je vous ai extrait les points essentiels de cet article fort bien fait, paru dans la catégorie infos juridiques en prenant le soin d'éliminer quelques propos polémiques.
 
En premier lieu, le conseil syndical n'est pas une courroie de distibution entre nous copropriétaires et le syndic. Cela relève de la responsabilité de Madame Marie-Laure GOUACHE, présidente du conseil syndical, conformément au texte de la la loi du 10 juillet 1965 (article 21 alinéa 7 précisément).
 
Si vous souhaiter vérifier, aller sur www.legifrance.gouv.fr
 
Le conseil syndical, dans ses relations avec les copropriétaires à titre personnel, se doit seulement (et c'est déjà pas mal vu notre copropriété ou 35 copropriétaires sont débiteurs d'une somme de 65000 euros au total selon vos dires), de vérifier que chaque copropriétaire paie ses appels de charge.
 
Les relations entre les copropriétaires et le syndic ne doivent pas passer par le conseil syndical. Chaque copropriétaire gère son lot seul en principe. Le conseil syndical ne doit être informé, de préférence par lettre recommandé pour prouver la réception, des échanges entre chaque copropriétaire et le syndic que dans le but qu'il soit averti des performances du syndic afin de l'aider à voir au clair dans sa propre tâche de contrôle de la gestion du syndic. L'information du conseil syndical par chaque copropriétaire amené à prendre contact avec le syndic pour la gestion de son lot, ne se justifie que dans le but que le conseil syndical soit à même d'exercer le mieux possible sa tâche de contrôle. LE CONSEIL SYNDICAL N'EST PAS CONTRAIREMENT A L'ESPRIT DES COPROPRIETAIRES UN ORGANISME D'ASSISTANCE SOCIALE POUR REGLER LEURS PROBLEMES EN LEUR LIEU ET PLACE MAIS UN ORGANE DE CONTRÖLE DU SYNDIC. Si le conseil syndical est par exemple alerté plusieurs fois de problèmes avec le syndic et qu'il émet un rapport indulgent sur sa gestion. Et si quelques années plus tard survient un problème, les lettres envoyées à titre de preuve au conseil syndical l'empêcheront de dire, dans le cadre de l'éventuel mise en jeu de la responsabililté civile trentenaire devant le tribunal de grande instance qu'il ignorait ce qui se passait. Cela démontre qu'il aurait laissé faire une situation inacceptable qui aurait par la suite entraîné des dégats.
 
La règle normale est que chaque copropriétaire gère ses affaires en propre avec le syndic mais informe, dans le même temps, le conseil syndical par courrier pour qu'il soit au courant dans le cadre de ses tâches de contrôle.
 
II- LES APPELS DE FONDS BASES SUR UN ETAT DESCRIPTIF DE DIVISION ERRONNE.
 
Cf. billet répartition des charges et règlement de copropriété, paru dans le blog de Monsieur BIHOUEE.
 
            b) Les modalités de la preuve
 
                        . La preuve de la réalité du montant de vos tantièmes
 
Différents types de preuve, avec une force juridique différente peuvent être avancés.
 
Par ordre d’importance, citons :
 
.un acte notarié établi par un officier public (donation, testament, vente) vous transférant la propriété du bien : les énonciations du montant exact de vos tantièmes sont présumés sans possibilité de preuve contraire comme vrai : il s’agit d’une présomption irréfragable.
 
.un acte juridique notarié est un acte authentique. Ce type d’acte pour être remis en cause nécessite une procédure d’inscription de faux. C’est une procédure judiciaire complexe qui si elle n’aboutit pas expose celui qui a contesté l’acte du notaire d’être poursuivi pour dénonciation calomnieuse car il a accusé un officier ministériel d’avoir fait un faux au sens de l’article 226-10 du Code pénal. Cf. www.legifrance.gouv.fr
 
.le règlement de copropriété est la loi des parties. Il a une valeur équivalente à une loi pris au sens de norme juridique (loi du Parlement, décret).
 
La seule énonciation du montant des tantièmes dans le descriptif dactylographié de votre lot, distinct de votre état récapitulatif doit suffire pour prouver votre bonne foi par rapport à votre syndic.
 
Question : que se passe-t-il en cas de différence entre l’état descriptif de division et votre répartition des charges propres à votre lot décrit de façon dactylographiée dans le corps de votre règlement intérieur, à savoir le nombre de chambre de votre lots (deux, trois, quatre chambres), la cuisine, les waters, la salle d’eau, la salle de séjour… avec l’indication dactylographiée du nombre de tantièmes ?
 
La loi donne la solution à ce conflit entre ces deux descriptifs.
Article 1326 du Code civil : « l’acte juridique par lequel une seule partie s'engage envers une autre à lui payer une somme d'argent ou à lui livrer un bien fongible doit être constaté dans un titre qui comporte la signature de celui qui souscrit cet engagement ainsi que la mention, écrite par lui-même, de la somme ou de la quantité en toutes lettres et en chiffres. En cas de différence, l'acte sous seing privé vaut pour la somme écrite en toutes lettres ».
Traduction :
Le règlement de copropriété est un acte juridique, à savoir une manifestation de volonté qui tend à modifier les droits et obligations des parties à l’acte.
C’est un contrat d’adhésion, qui a donc la force juridique attaché au contrat énumérée à l’article 1134 du Code civil.
Article 1134 du Code civil
« Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites »
« Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise».
« Elles doivent être exécutées de bonne foi ».
Ce contrat a la force d’une loi prise au sens de norme juridique (loi parlementaire, décret).
Un contrat qui est une convention qui fait naître des obligations, à savoir un lien de droit entre différentes parties, au sens de l’article 1101 du Code civil, est donc un acte juridique. Le règlement de copropriété, contrat d’adhésion, (cf. billet sur le règlement intérieur) est un acte juridique auquel la solution de l’article 1326 s’applique.
Pourquoi ? : Le règlement de copropriété prévoit une répartition des charges communes quand il décrit le nombre de tantièmes. Ce contrat prévoit donc que les copropriétaires risquent de se voir réclamer certaines sommes. Donc la solution de l’article 1326 du Code civil s’applique :
« L’acte juridique par lequel une seule partie s'engage envers une autre à lui payer une somme d'argent ou à lui livrer un bien fongible doit être constaté dans un titre qui comporte la signature de celui qui souscrit cet engagement ainsi que la mention, écrite par lui-même, de la somme ou de la quantité en toutes lettres et en chiffres. En cas de différence, l'acte sous seing privé vaut pour la somme écrite en toutes lettres ».
En adhérant lorsqu’on achète un logement (ou lot), on adhère au règlement de copropriété surtout s’il est publié à la conservation des hypothèques, ce qui est le cas en l’occurrence pour BRY BEAU SITE. On accepte donc de payer un certain nombre de charges. S’il y a une différence entre l’état descriptif de division chiffrée et le descriptif dactylographiée dans le corps du règlement intérieur, c’est ce dernier qui prime donc.
CQFD : LE SYNDIC QUI EMET DES APPELS DE FONDS EN SE FONDANT SUR UN ETAT DESCRIPTIF DE DIVISION ERRONNEE COMMET UNE FAUTE D’IMPRUDENCE ET DE NEGLIGENCE. DANS SA FONCTION DE CONTROLE, IL DOIT SE BASER SUR LE DESCRIPTIF DACTYLOGRAPHIE QUI ENONCE EN TOUTE LETTRES LE NOMBRE DE TANTIEMES AFFERENT A CHAQUE LOT. EX : LOT 266. LE TOUT REPRESENTANT SOIXANTE DOUZE VINGT MILLIEME DES PARTIES COMMUNES……72/20000e (ECRIT EN FACE). CELA ENGAGE SA RESPONSABILITE. UN PROFESSIONNEL N’AYANT PAS L’EXCUSE D’IGNORER LES REGLES DE DROIT.
Pour prouver la mauvaise foi, de la faute, de la négligence de votre syndic, il est recommandé d’user de l’avertir par lettre recommandé avec accusé de réception et de conserver une copie archivée de celle-ci.
 
III- LA DELIVRANCE DES MATRICES CADASTRALES.
 
Les modalités en sont très simples :
 
Une simple demande manuscrite (même pas besoin d’un écrit dactylographié).
Un colis affranchie fourni à l’administration (COLISSIMO : prix 8,90 euros pour 1 kg).
On mixe le tout.
 
Résultat : délivrance dans les 15 jours.
 
Je vous recommande pour vérifier mes dires de vous reporter au blog qui a mis en ligne, preuve à l’appui les demandes respectives du syndic et d’un copropriétaire passées respectivement :
 
-pour le copropriétaire: le 10 janvier 2008 ;
-pour le syndic: les 8 octobre et 14 décembre 2007 ;
Résultat : le syndic et le copropriétaire ont eu leur demande satisfaite le 22 janvier 2008.
 
Question: QUE PENSER DE LA PERFORMANCE DU SYNDIC?
 
Cette formalité lourde, présentée comme telle par le syndic, n’était pas insurmontable.
 
Un déplacement personnel, une lettre manuscrite d’un simple particulier prenant deux heures de son temps pour obtenir satisfaction dans les 15 jours. C’est, toute proportion gardée, fort peu, pour reprendre la phrase si pertinente de Monsieur WILLAERT décrivant le traitement du dossier SOVATRA.
 
Dans certains cas, le ridicule ne tue plus: Il assassine!
 
Sur ce, bonne nuit, chers co-résidents de BEAU SITE.
 
PS: au moins, le syndic prend la peine de nous répondre maintenant. Dans quelques mois, il dira peut-être l’exacte vérité.
 
 
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