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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 22:52

LES ABUS LES PLUS FREQUENTS

 

EXTRAITS DU PARISIEN DU 30 AVRIL 2008

 

 

1) Le carnet d’entretien : de 1 à 33 €

 

Ce document, qui doit être tenu à jour par le syndic, permet le suivi des plus gros travaux. Il doit faire partie des honoraires de gestion courante, pourtant sa facturation n’est clairement incluse que dans moins de la moitié (46,1%) des copropriétés interrogées dans l’enquête. Son coût moyen ressort à 8,20 euros par logement. Mais il peut descendre à 1 € en Ile de France, il peut aussi atteindre 33 € le lot en province.

 

2) L’état des charges : jusqu’à 400 €

 

En cas de vente d’un appartement, le syndic doit fournir au notaire un « état daté », un document indiquant le montant des charges des deux derniers exercices et éventuellement, les sommes dues par le vendeur à la copropriété.

 

Depuis la loi engagement national pour le logement de juin 2006, le syndic peut facturer cette prestation au vendeur. Coût moyen : 217 € par lot. Avec un écart assez important entre la province (188 €) et l’Île-de-France (268 €).

 

Selon « le Particulier », établir cet état ne demande généralement pas plus d’une heure de travail, 100 € paraissant donc un grand maximum.

 

3) Des assemblées à 200 euros de l’heure

 

Généralement, l’assemblée générale annuelle faisant partie de la vie normale d’une copropriété devrait être gratuite. Selon Daniel BAULON, président de l’association nationale de la copropriété coopérative, certains syndics n’hésitent cependant pas à facturer leur présence à des tarifs de nuit, soit « 200 euros de l’heure ». « Mieux que pour un avocat ! » s’exclament ce dernier. D’autres louent leurs propres locaux. Cela peut aller de 1 € symbolique à … 550 euros.

 

4) Des comptes bancaires très onéreux

 

C’est une véritable rente pour les syndics. La tenue d’un compte séparé permet de gérer séparément les comptes de la copropriété et ceux du syndic. Elle est obligatoire, mais les copropriétaires peuvent y renoncer s’ils votent cette renonciation en AG 3 mois après la nomination du syndic.

 

Ce compte séparé rapporte 1100 euros par an, pour une copropriété d’environ 30 lots, la facturation moyenne par lot étant de 37,56 euros. La aussi, cette prestation doit faire partie des honoraires de gestion courante. Le syndic n’a donc pas lieu de la facturer en sus.

 

Pour autant, 80% des copropriétaires interrogés sont incapables de dire si leur contrat est clair sur ce sujet.

 

 

5) La photocopie à plus de 10 euros

 

La facturation moyenne est de 0,44 euros mais elle peut dépasser 10 euros par page. Plus généralement, la copie du règlement de copropriété est facturée de manière forfaitaire et à 65,48 euros (hors taxes) en moyenne.

 

Mais certains syndics ont eu la main très lourde puisqu’un maximum a été relevé à… 120 euros hors taxes, alors qu’il s’agit d’un document de quelques dizaines de pages.

 

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 22:48

Economie

LOGEMENT.

Les factures très salées des syndics Bruno Mazurier

mercredi 30 avril 2008 | Le Parisien


(URBA IMAGES SERVER/F. ACHDOU.)
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Les relations entre les syndics et les copropriétaires restent tendues. La faute, estime une enquête du mensuel « le Particulier », à des pratiques tarifaires encore très opaques. Le gouvernement a promis de sévir si aucun progrès n'était fait d'ici à la fin de l'année.

CERTAINS se sont déjà fait épingler pour leur mauvaise gestion, voire condamner pour leur surfacturation. Aujourd'hui, la première enquête du baromètre du mensuel « le Particulier »* révèle que les syndics continuent de pécher par manque de clarté. Frais prélevés au-delà du montant forfaitaire voté en assemblée générale, prestations ressortant de la gestion courante (gestion des archives, carnet d'entretien...) tarifées comme des opérations exceptionnelles, honoraires beaucoup plus élevés en Ile-de-France (75,23 € la vacation horaire en moyenne) qu'en province (61,96 €), ou encore prestations carrément oubliées dans les contrats (assurances, sinistres)...



« Un effort a été fait pour réduire l'opacité des contrats »

Entre 2002 et 2004, plusieurs syndics se sont fait condamner par la justice pour avoir eu la main un peu trop lourde. En Ile-de-France, 37 syndics, moyennant des pots-de-vin des entreprises (BTP, ascensoristes, chauffagistes...), ont gonflé pendant des années les factures d'un millier de copropriétés. « Un effort a été fait chez les professionnels pour réduire l'opacité des contrats et des tarifs et éviter certaines pratiques, reconnaît Bernard Genès, de la revue « le Particulier ». Mais il reste encore du travail. Nous espérons que la liste des missions pour lesquelles les syndics sont payés, et qui a été élaborée entre professionnels et copropriétaires à l'automne dernier, sera intégrée dans la plupart des règlements de copropriété. »

Un bilan de ces nouvelles règles de gestion élaborées au sein du Conseil national de la consommation devrait d'ailleurs être dressé à la fin de l'année. S'il s'avère que les syndics ne les ont pas vraiment respectées, Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la Consommation, a promis de les y contraindre par un arrêté ministériel. Six mois de sursis encore pour les syndics !

* Enquête menée entre le 1er janvier et le 17 février auprès de 1 000 copropriétés dans toute la France.

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 22:45

COMMENT FAIRE LES BONS CHOIX (DE SYNDIC) ?

EXTRAITS DU PARISIEN DU 30 AVRIL 2008

 

Autant le dire tout de suite, dénicher d’emblée le bon élève n’est pas vraiment chose aisée. « C’est assez difficile, reconnaît Daniel BAULON le président de l’Association nationale de la copropriété coopérative (ANCC). Car comment savoir si les tarifs a priori élevés d’un syndic sont pratiqués dans le seul et unique but de faire des bénéfices ou bien si ces tarifs rémunèrent la qualité de ses prestations et celles de ses gestionnaires. « Ces derniers, lorsqu’ils sont de bon niveau, sont difficiles à retenir », précisent Daniel BAULON.

 

Bien lire le contrat de copropriété

 

Il existe cependant un indice, à savoir le contrat de copropriété que doit fournir le syndic et dans lequel ce dernier doit clairement lister les prestations comprises dans la gestion courante et celles qui feront l’objet de facturations exceptionnelles.

 

« Il faut faire très attention aux termes employés dans ce contrat qui sont trop souvent opaques ou ambigus » fait remarquer David RODRIGUEZ, de la Fédération de défense des copropriétaires. S’ils ne sont pas clairs, ne pas hésiter à demander des précisions ».

 

 

Changer de syndic : le parcours du combattant

 

Si vous n’êtes pas satisfait de votre syndic, vous pouvez toujours en changer. Ne pas hésiter à faire le tour des copropriétés de votre quartier ou de votre commune et à étudier la teneur des contrats. Il faut aller sur place rencontrer des responsables des syndics.

 

« Mais là aussi, il faut se méfier, indique le patron de l’ANCC. Car vous pouvez avoir un bon gros patron mais des gestionnaires payés au lance-pierres, indisponibles car ayant une cinquantaine d’immeubles à s’occuper. Et puis, il faut être attentif à l’organisation du syndic. Certains sont très mal organisés : les collaborateurs ne se parlent pas, la comptabilité est reléguée au fond d’un local. Autant de signes d’une gestion qui laisse à désirer ».

 

 

Osez l’autogestion

 

De plus en plus de copropriétaires réagissent aux abus des syndics et prennent en main la gestion de leur immeuble. Soit la copropriété choisit de rémunérer une personne à temps plein, soit elle assure la gestion des logements de manière bénévole.

 

Attention, cette mission nécessite une certaine disponibilité et de la rigueur dans la comptabilité.

 

Quelques numéros utiles

-Association des responsables de copropriété : 01.40.30.12.82 (www.unarcasso.fr)

-Association nationale de la copropriété coopérative : 01.42.22.14.14.

-Fédération française de défense des copropriétaires : 01.56.54.32.10

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 22:42

QUELQUES CHIFFRES SUR LES SYNDICS

 

EXTRAITS DU PARISIEN DU 30 AVRIL 2008

 

 

7,5 millions de logements sont recensés en copropriété, répartis sur 1,5 millions d’immeubles gérés par 12 200 cabinets de syndic.

 

Près de la moitié des immeubles est administrée par une quinzaine de grands groupes bancaires ou immobiliers. Les syndics de proximité, qui détenaient 90% du marché dans les années 1980, sont en passe d’être rachetés par ces groupes.

 

55% des immeubles gérés en copropriété sont équipés d’un ascenseur, un des plus gros postes de dépenses pour les travaux de ravalement et le personnel.

 

71% des copropriétés figurant dans l’enquête sont liées à leur syndic par un contrat de un an.

 

L’ancienneté moyenne d’un syndic est de 12,8 années.

 

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 22:30

« ON NE RECENSE QUE TRES PEU DE PLAINTES PAR AN »

par Etienne GINOT, président du Conseil national des administrateurs de biens

 

EXTRAITS DU PARISIEN DU 30 AVRIL 2008

 

 

Vous avez participé à l’automne dernier avec la DGCCRF à l’élaboration des recommandations aux syndics sur leurs pratiques tarifaires. Pensez vous que vous serez suivi ?

 

Etienne GINOT : « D’abord il faut savoir qu’un tiers des professionnels sont des indépendants. Ils n’ont aucune obligation de suivre ces recommandations de transparence que ce qui est prévu par la loi. Nous leur demandons simplement de respecter les consommateurs. Il n’est pas admissible que ceux-ci n’aient pas accès à une information claire de leur gestion. Quant à ceux affiliés à des organisations syndicales de syndics de copropriétaires, ils doivent se plier aux contrôles de ces organismes. Pour notre part, depuis janvier, nous avons demandé à l’ensemble de nos membres de suivre ces recommandations, et nous avons déjà opéré une cinquantaine de contrôles aléatoires des comptes chez nos mandants, sur la base du volontariat ».

 

 C’est peu….

 

Etienne GINOT : « Il faudra bien que les syndics s’y mettent, puisqu’un arrêté sera pris d’ici la fin de l’année. Mais globalement, il ne devrait pas y avoir de problèmes entre les conseils syndicaux de copropriété et les syndics si on respecte les règles et la loi, et si les copropriétés définissent un mandat clair avec leur syndic. Il faut que les honoraires de gestion et de travaux, avec des suppléments éventuels, soient clairement notifiés aux assemblées générales, que les taxes soient comprises dans les prix, les comptes des copropriétés communiqués et expliqués aux propriétaires… »

 

 

L’enquête du « Particulier » montre qu’un très grand nombre de syndics ne respectent pas ces obligations

 

Il faut relativiser. SI on s’en tient aux chiffres de la DGCCRF, sur 7,5 millions de copropriétés, on ne recense que très peu de plaintes par an, environ 500, dont une centaine sur la transparence des mandats.

 

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 22:27
Scandaleux pots-de-vin !

EXTRAITS DU PARISIEN DU 30 AVRIL 2008

 

 

LE PROCÈS des syndics d'Ile-de-France a constitué la plus retentissante affaire de ces dernières années dans la profession. Tout était parti en 1994 d'un employé de l'entreprise Technique Plastique. Licencié, ce dernier se venge en dénonçant les manœuvres frauduleuses de cette société spécialisée dans le ravalement.

 

Sa direction accordait des commissions équivalant à 5 % ou 10 % du montant des travaux à des syndics « amis ». Des pots-de-vin qui passaient par des sociétés écrans qui, elles-mêmes, facturaient fictivement une assistance technique. A l'arrivée, des factures gonflées pour un millier de copropriétés. Plus de 7 millions d'euros de ristourne ont ainsi été encaissés frauduleusement par les syndics.


Entre 2002 et 2004, trois tribunaux (Paris, Evry et Nanterre) ont condamné 37 syndics pour abus de confiance et, dans certains cas, escroquerie. Avec des peines allant de 100 000 à 200 000 , assorties de quelques mois de prison avec sursis... Ce qui a permis aux dirigeants des syndics de poursuivre leur activité. Quant aux copropriétaires, ils n'ont pas été indemnisés : face aux frais de justice à engager, ils avaient renoncé à se constituer partie civile.

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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 23:19
Des contrats de syndics plus clairs pour les copropriétés
Au fil des ans, les syndics ont eu tendance à facturer de plus en plus de tâches venant s'ajouter aux forfaits de base. Face à cette dérive, le Conseil national de la consommation (CNC), dans un avis du 27 septembre 2007 (voir le no 1019 du Particulier, p. 52), a distingué les tâches relevant des honoraires de gestion courante et celles justifiant des honoraires particuliers. Tenant compte de cet avis, du moins en partie, la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) et la Confédération nationale des administrateurs de biens (Cnab) ont présenté des contrats de syndic types destinés à leurs adhérents.
  • Les tâches relevant de la gestion courante. Conformément à l'avis du CNC, ces deux contrats types indiquent notamment que la préparation de l'assemblée générale annuelle fait partie des honoraires de gestion courante, pour l'élaboration de l'ordre du jour comme pour l'envoi de la convocation. Il en va de même pour la comptabilité de la copropriété; les études des devis et mises en concurrence des entreprises; la gestion des travaux d'entretien et de maintenance; et l'imputation des consommations individuelles d'eau (quand les compteurs sont déjà installés lors de la désignation du syndic).
  • La facturation de dépassement d'horaires. Cependant, ces nouveaux contrats ne suivent pas l'avis du CNC pour d'autres tâches, liées notamment à la durée des assemblées générales. Pour le CNC, c'est à la copropriété de déterminer les horaires, ces assemblées se tenant, généralement, en dehors des heures ouvrables. Or, les contrats types reconnaissent au syndic le droit de fixer ces horaires et d'en facturer les dépassements à la copropriété. Ils proposent de facturer également la gestion du compte séparé de la copropriété, rendu obligatoire par la loi du 10 juillet 1965. Les copropriétaires doivent donc redoubler de vigilance au moment de renégocier leur contrat de syndic et obtenir que ces postes de dépenses soient intégrés aux honoraires de gestion courante.
Pour en savoir plus www.unarc.asso.fr
Le Particulier • n° 1022 février
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